Au cœur d’un îlot urbain, cet ensemble atypique s’articule à la façon de l’airial landais autour d’une vaste piscine, d’une ancienne bergerie du 19ème siècle réhabilitée en salle de jeu en 1975, et d’une maison construite en 1991. Cette dernière reprend le style très marqué de la bergerie : grande toiture à « coyaux », à forte pente, ossature bois sur socle maçonné, et parement brique.
Les propriétaires souhaitant y vivre à l’année veulent agrandir les chambres du rez-de-chaussée et ajouter un garage, sans altérer l’harmonie du lieu.
Les nouveaux volumes sont simples et minimalistes, ils reprennent simplement le vocabulaire des matériaux existants.
Le garage, dissimulé derrière la bergerie, valorise une zone inutilisée, et l’enrichit de nouvelles perspectives.
L’extension de la maison, s’insère dans un espace résiduel entre l’habitation, des locaux techniques et les sanitaires extérieurs, intégrés à la nouvelle chambre de 30m² bénéficiant ainsi d’une vue sur la piscine.
Les espaces intérieurs sont repensés, avec une seconde chambre agrandie et un nouveau WC.
Malgré les contraintes techniques (réseaux enterrés, toitures enchevêtrées, gestion des eaux pluviales), une toiture en zinc à faible pente, sans acrotère côté chéneau, a permis une intégration harmonieuse tout en assurant une évacuation optimale de la pluie.
En créant une continuité discrète entre passé et présent, tradition et modernité se rencontrent dans un dialogue maîtrisé, respectueux de l’âme du lieu.
